Portrait de Christophe Roch
Christophe Roch, c’est d’abord un cuisinier, et pas n’importe lequel, un des rares dont les plats vous restent gravés dans la mémoire gustative, olfactive et même visuelle ! Un de ceux qui vous concoctent en un tournemain une sauce au beurre (et tant pis pour les rabat-joie hygiénistes aux maigres envies !), donnant au produit traité juste ce qu’il faut d’élan pour que sa saveur vous éclate en bouche ! Bref, un de ces maîtres de la nourriture et de l’alimentation qui prouvent de manière définitive que la cuisine fait bien partie des Beaux-Arts !
Christophe Roch a débuté sa carrière au célèbre « Comte vert » de Conthey, table aujourd’hui disparue, mais qui fit les beaux jours de la gastronomie valaisanne. Fort de ce solide apprentissage, il s’en alla parfaire son métier aux Grisons, puis chez Gérard Rabaey, au Pont de Brent, avant de reprendre le Relais de l’Ardévaz aux Mayens-de-Chamoson, le Petit- Bourg à Ardon, la Table d’Hôtes au Grand-Pont à Sion, le Botza à Vétroz pour ensuite devenir le tenancier du Caveau de Chamoson.
Désireux de changer un peu d’horizon, il est aujourd’hui responsable d’un restaurant dans une grande coopérative commerciale à Collombey. Ce maître queux sait mieux que quiconque l’importance des alliances entre mets et vins,et c’est tout naturellement qu’il a voulu privilégier les liens des cuisiniers avec leurs amis les vignerons. C’est ainsi qu’il fonda les Quatre Glorieuses avec Nicolas Reuse et qu’il l’amena sur les fonts baptismaux, si l’on ose employer cette métaphore quelque peu aquatique !
Auteur P N